Réflexion critique sur l’aide médicale à mourir

Le professeur Pierre Deschamps a publié récemment un excellent article au sujet de l’aide médicale à mourir dans « Les Développements récents », une publication du Barreau du Québec. L’article intitulé « L’aide médicale à mourir ou l’instrumentalisation du droit à des fins politiques – Lorsque la fin justifie les moyens » est paru dans le Volume 393 – La protection des personnes vulnérables (2015). Il est possible de le lire en ligne  sur le site http://edoctrine.caij.qc.ca/developpements-recents/393/368215261.

Le professeur Deschamps utilise des concepts ou théories de philosophie et de psychologie pour assoir son argumentation. Il parle d’éléments tels que la « banalité du mal » et « le mensonge et la tromperie en politique », concepts provenant de l’œuvre de la célèbre philosophe Hannah Arendt. Il utilise aussi le concept de « dissonance cognitive » introduit par Leon Festinger.

Le professeur Deschamps offre une critique des orientations législatives se rapportant à l’euthanasie, parlant de logique médicale et de logique juridique. Il parle aussi de manipulation des mots ainsi que des idées.

Le texte du professeur Deschamps devrait être lu par toute personne désireuse de comprendre comment le Québec en est arrivé à légaliser l’euthanasie, désignée par l’euphémisme « aide médicale à mourir ».

Vous pouvez lire L’aide médicale à mourir ou l’instrumentalisation du droit à des fins politiques – Lorsque la fin justifie les moyens sur le site du Centre d’accès à l’information juridique.

Table des matières de l’article :

  1. Introduction
  2. Présentation des éléments conceptuels
    1. La pensée d’Hannah Arendt
      1. Banalité du mal
        1. Absence de pensée
        2. Utilisation des euphémismes
      2. Mensonge et la tromperie en politique
    2. La théorie de Leon Festinger
  3. Critique des orientations législatives
    1. Les logiques de base
      1. La logique médicale
      2. La logique juridique
    2. Les techniques d’implantation
      1. La manipulation des mots
        1. La création d’un néologisme
        2. L’opacité des définitions
        3. La dénaturation du sens des mots
      2. La manipulation des idées
        1. La fusion des lois
        2. L’accentuation des bienfaits
        3. La minimisation des conséquences
        4. L’occultation des aspects dérangeants
        5. La négation des réalités
  4. Conclusion
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