Quelques mois après l’adoption de la Loi concernant les soins de fin de vie (auparavant Projet de loi 52), le ministre Gaétan Barrette veut faire une réforme du réseau de santé et des services sociaux. Mais cette réforme sera dangereuse pour le public.
Me Ménard, un avocat bien connu pour les droits des patients, dit dans Le Devoir que « ça va beaucoup plus loin qu’une simple réforme de structure. On recule en matière de transparence, d’indépendance du réseau et d’imputabilité, et la population de se rend pas compte de ce qui est en train de se passer. » Il ajoute que ces réformes réduiront le choix des patients sur la manière et la place où nous pourrons recevoir les soins de santé.
Les choix seront de plus en plus réduits dans un tel système de santé. Qu’arrivera-t-il des soins palliatifs, déjà honteusement limités, dans ce cadre-là?
De plus, comme le dit l’article, le ministre s’accorde des pouvoirs sans précédent, et il n’y a pas ou peu de transparence dans le processus d’adoption, car ce sera fait par le biais de lois spéciales et de mesures d’urgence.
Ils réduisent les choix, ils ne consultent pas la population, mais ils ont légalisé l’euthanasie.
Le risque déjà très grand pour les aînés, les personnes en situation de handicap et les personnes malades ne peut qu’augmenter si ces réformes du service de santé sont adoptées.