Montréal, le 30 octobre 2013 – Le Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie est déçu que le principe du Projet de loi 52, loi concernant les soins de fin de vie aie été adopté hier par l’Assemblée nationale. Cependant, nous sommes heureux de voir que le vote était loin d’être aussi unanime que Mme Hivon ne l’annonçait (84 pour, 26 contre, dont une majorité des députés libéraux). En effet, plusieurs députés ont commencé à se rendre compte des conséquences désastreuses du projet de loi 52 sur la société et sur le système de santé. Plusieurs ont réalisé que si adopté, le projet de loi 52 sera automatiquement contesté en cour, car il est illégal et anticonstitutionnel. Ceci ouvrirait du même coup une confrontation fédérale-provinciale inutile et contre-productive.
Il est universellement reconnu que l’aide médicale à mourir n’est pas un soin médical, mais bien son contraire. C’est en fait un homicide médical, acte qui a été rejeté par presque toutes les associations médicales dans le monde.
L’unanimité supposée de la profession médicale derrière le projet de loi 52, tout comme l’unanimité des députés de l’Assemblée nationale pour l’euthanasie/aide médicale à mourir n’étaient que des arguments faux et trompeurs véhiculés par la ministre Hivon pour convaincre les gens de la suivre. La réalité sur le terrain est que la division et la confusion règnent toujours, et que quand la confusion s’éclaircit le nombre d’opposants au meurtre médical augmente. Près de 500 médecins québécois ont signé notre déclaration, et des milliers d’autres nous appuient.
Sources : Le Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie. Suivez-nous sur Twitter au @collectifmed
Pour informations supplémentaires ou pour organiser une entrevue, veuillez contacter :
Catherine Ferrier, MD
Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie
info@soignertoujours.com
Catherine Ferrier, MD
Collectif de médecins du refus médical de l’euthanasie
info@soignertoujours.com