Les pronostics incorrects pourraient causer des décès prématurés

Un des risques reliés à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté est que les pronostics ne sont pas toujours corrects. Bien que la médecine moderne puisse soulager toutes les douleurs, il n’est toujours pas possible de prévoir exactement le cours d’une maladie ou les séquelles d’un accident.

Nous apprenions récemment qu’un homme a survécu à un grave accident de moto, et a passé plusieurs semaines dans le coma. Les médecins disaient qu’il n’y avait plus d’espoir et, d’après l’article, ils ont conseillé à la famille de « le débrancher ». Sa femme a refusé de le faire et l’a ramené à la maison familiale; elle a pris soin de lui. Quelques mois plus tard, il s’est réveillé. Sa réadaptation doit se poursuivre mais son état continue à s’améliorer.

Bien entendu, le fait de « débrancher » un patient d’un appareil qui le maintient en vie constitue un arrêt de traitement et n’a rien à voir avec l’euthanasie ou le suicide assisté. Il est parfaitement légal de refuser un traitement, et nous ne nous y opposons pas. Mais cette histoire est un bel exemple d’erreur de pronostic.

Il n’y a pas moyen de savoir si le pronostic est exact avant qu’un certain temps se soit écoulé. Si un individu décide d’avoir recours à l’euthanasie après avoir reçu un pronostic désastreux, et que ce pronostic n’est pas correct, l’individu en question aura abrégé sa vie en se fondant sur de mauvaises informations.

Voilà donc un grand risque posé par la légalisation du suicide assisté ou de l’euthanasie.

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