Histoires

On vous a dit que tout va bien avec l’AMM au Canada ?

Lisez ces histoires…

***************

Normand Meunier 

Quadriplégique et à l’urgence pour un virus respiratoire, Normand a passé quatre jours sur une civière malgré l’insistance de sa femme qu’il lui fallait un matelas spécialisé pour éviter les plaies de lit. Il a développé des plaies de pression avancées, extrêmement douloureuses, qui ont nécessité plusieurs débridements et qui ont mené directement à sa demande d’AMM peu de temps après.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2063756/plaie-lit-handicapes-hopitaux-chsld

***************

La grandmère de Laurence Godin-Tremblay

Elle « ne voulait déranger personne ».  Après des examens pour des douleurs abdominales, on lui a donné le choix entre une chirurgie avec colostomie et un placement probable en CHSLD ; une mort atroce avec des vomissements incoercibles ; et  « l’aide médicale à mourir ». Elle n’a pas vu d’expert en soins palliatifs. Elle est décédée par AMM deux jours plus tard.

https://le-verbe.com/portrait/ma-grand-mere-a-recu-laide-medicale-a-mourir-grand-maman/

***************

Amir Farsoud

« Je ne veux pas mourir. Mais je ne veux pas être sans-abri plus que je ne veux pas mourir. »

– Amir Farsoud, 2022

https://www.genethique.org/canada-un-homme-bientot-sans-domicile-demande-leuthanasie-feu-vert-du-medecin/

Sauvé par une collecte de fonds de dernière minute, Amir Farsoud choisit de vivre et célèbre son deuxième « anniversaire de la mort ».

https://www.genethique.org/docs/canada-lelargissement-sans-limite-de-l-aide-medicale-a-mourir/

***************

Sophia (pseudonyme)

« Le gouvernement me considère comme un déchet dont on peut se passer, une plaignarde, inutile… » (Sophia, 2022)

https://maisonsaine.ca/manger-sante?id=100259

***************

Donna Duncan

Une grand-mère d’Abbotsford, atteinte de syndrome post-commotion cérébrale, n’a pas eu de rendez-vous à la clinique pour les maladies chroniques complexes en raison d’une liste d’attente de plusieurs mois, mais elle a été approuvée pour l’AMM en quelques jours.

https://www.parl.ca/Content/Committee/441/AMAD/Evidence/EV12076295/AMADEV27-F.PDF

***************

Un ancien combattant canadien

Un vétéran de l’armée a appelé Anciens Combattants Canada (ACC) pour obtenir un traitement contre le syndrome de stress post-traumatique et des lésions cérébrales. On lui a proposé l’AMM.

https://www.ourcommons.ca/DocumentViewer/fr/44-1/ACVA/reunion-23/temoignages

***************

Michael Fraser

La décision de Michael a été motivée par « une constellation de facteurs – maladie incurable, pauvreté, traumatisme sexuel dans l’enfance, problèmes de santé mentale et possibilité d’une mort assistée ». Il avait décidé que la vie ne valait plus la peine d’être vécue.

https://www.genethique.org/docs/canada-lelargissement-sans-limite-de-l-aide-medicale-a-mourir

***************

Monsieur A

Monsieur A, âgé dans la quarantaine, souffrait d’une maladie inflammatoire de l’intestin, avait des antécédents de maladie mentale et de suicidalité, et était toxicomane. Un psychiatre lui a demandé s’il était au courant de l’AMM. On ne lui a pas proposé de traitement pour la toxicomanie ni consulté sa famille. Le prestataire d’AMM l’a conduit à l’endroit où il a mis fin à sa vie.

https://cdn.theconversation.com/static_files/files/3516/2024.3_NRFND_Vulnerability_Final_Report_%281%29.pdf?1729708597

***************

Alan Nichols 

Alan souffrait d’un handicap auditif et cognitif et d’une dépression récurrente, mais il vivait de manière indépendante. Il a été admis à l’hôpital contre son gré pour des idées suicidaires, mais il a rapidement été jugé apte à demander l’AMM, avec un diagnostic officiel de « perte auditive » et contre la volonté de sa famille. Bien que la famille ait contacté les autorités médicales et civiles et écrit plus de 40 lettres, ils n’ont trouvé aucun recours juridique.

https://www.parl.ca/documentviewer/fr/44-1/AMAD/reunion-13/temoignages

***************

Madeline (pseudonyme)

 Après avoir vécu 25 ans avec la douleur, la fatigue et un handicap complexe, Madeline déclare que son revenu mensuel n’est pas suffisant pour lui permettre de conserver un seuil de douleur supportable, c’est pourquoi elle demande l’aide médicale à mourir.

https://vancouver.citynews.ca/2020/07/27/vancouver-woman-disabilities-medically-assisted-dying/