Aujourd’hui, le Parlement fédéral belge a adopté une loi qui étend l’accès à l’euthanasie aux mineurs. Cela fait dix ans que l’euthanasie pour les adultes est légale en Belgique. Très bientôt, l’Assemblée nationale du Québec risque d’adopter le Projet de loi 52, qui légaliserait l’euthanasie au Québec.
Dans un article publié par Le Figaro, la Dre Christiane Vermylen, pédiatre hémato-oncologue à Louvain (Belgique), affirme n’avoir jamais fait face à une demande d’euthanasie d’enfant en 30 ans de métier. Elle soutient qu’il n’y a pas de demandes, ni de besoin pour cela. Au Québec, les experts en soins palliatifs, y compris le Dr Balfour Mount, Montréalais et fondateur des soins palliatifs en Amérique du Nord, estiment également qu’il n’y a aucun besoin de légaliser l’euthanasie chez nous. En Belgique, malgré l’opposition d’experts, la loi a été adoptée. Le gouvernement du Québec ignorera-t-il aussi l’opinion des experts québécois?
Le Projet de loi 52, on le sait, est modelé de près sur la loi belge qui, au départ, proposait des balises soi-disant strictes. Ces balises n’ont cessé d’être élargies ou ignorées, et les dérives se sont multipliées. L’infographique produit par Vivre dans la Dignité révèle l’étendue des dommages. Il est illusoire de penser que le Québec échappera à de telles dérives.
Combien de temps faudra-t-il, suivant l’adoption du Projet de loi 52, pour que le Québec s’engage encore plus résolument dans la voie belge en rendant l’euthanasie disponible également pour les mineurs? Que diront alors les parents quand leur adolescent de 16 ans les avisera qu’il a demandé l’euthanasie et qu’ils ne pourront rien faire pour bloquer ce projet? C’est bel et bien la situation dans laquelle se trouvent maintenant les parents belges.
N’en doutons pas : la légalisation de l’euthanasie au Québec n’est qu’une première étape. Certains groupes ont déjà demandé en Commission parlementaire que l’euthanasie (déguisée en « aide médicale à mourir ») soit également rendue disponible pour les mineurs . Nos députés doivent se renseigner davantage. La question est d’une importance trop grande pour être prise à la légère. C’est une question de vie ou de mort. Mesdames et Messieurs les députés, votez CONTRE le Projet de loi 52! Ne vous faites pas les complices des milliers d’euthanasies qui élimineront autant de Québécois et de Québécoises innocents au fil des ans.