D’après un programme à la télévision aux Pays-Bas, Altijd Wat Monitor, des pharmaciens refusent de vendre des produits servant à euthanasier des patients, ce qui agace les médecins d’une clinique de fin de vie (une clinique qui pratique uniquement des euthanasies).
Quelques pharmaciens l’on fait par conviction, mais plusieurs l’ont fait parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec l’acte d’euthanasie, surtout pour les personnes atteintes de démence, ou pour les personnes qui exprimaient simplement leur « fatigue de vivre ».
D’autres pharmaciens ne veulent pas remplir la prescription parce qu’ils ne connaissent ni le médecin ni le patient. Un pharmacien disait qu’il « ne faut pas transformer les compétences des pharmaciens en de simples boutiquiers ».
Le ministre de la Santé des Pays-Bas confirme que ni le médecin ni le pharmacien ne sont obligés de participer à une euthanasie.
Cela ne va pas sans nous rappeler l’Union Européene qui interdit l’export sur les États-Unis des drogues mortelles nécéssaires pour mener les executions des condamnés à mort.